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3) L'espace
Le monde de
Jacques Demy n’est pas un monde clos, mais plutôt une chambre de courants d’air
où se brassent beaucoup d’éléments personnels. C’est également des lieux de
passage, port, place, café, magasin. Comme on l’a remarqué, le cinéma de Jacques Demy est un cinéma intimiste, il nous enmène dans le lieu le plus intrusif possible, l'appartement ou la maison de ses personnages: c'est l'appartement de Lola où nous la voyons avec Frankie puis avec Rolland, c'est l'appartement dans les demoiselles de Rochefort où les deux soeur se baladent en chemise de nuit, se prépare, discute de leurs amours. C'est egalement la cabane de Peau d'Âne où le prince découvre sa véritable identité et en tombe amoureux. Le magasion et l'appartement des Parapluies où se déroule la pluspart des scènes du film.
Élaboré, maîtrisé,
mesurer au millimètre : l’organisation de l’espace est structuré. Les films de
Jacques Demy sont des ballets mécaniques où la caméra domine. Chaque rencontre, chaque croisement
est élaboré comme une chorégraphie. Jacques Demy découpe l’espace en plan où les personnages
se déplacent selon des axes ou des courbes. «Tous les personnages se cherchent
comme dans un film de poursuite. Les rencontres ne st pas fortuites mais policièrement
orchestrées, savamment élaborées, enchevêtrées comme un puzzle »
Ces courbes ne sont pas réservées que aux déplacements des personnages, elles sont parfois l’essence même du plan comme dans le générique des parapluies ou dans l’introduction des demoiselles où la pluie et les câbles du pont transporteur tisse le récit. JD tire les ficelles d’une histoire préfabriquée.